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Le camp d’internés 1914-1919
Le camp d’internés 1914-1919

Dieser Internet-Auftritt verfolgt das Ziel, möglichst viele Informationen über das Internierungslager auf der Ile Longue zusammenzustellen, damit Historiker und Nachkommen der Internierten sich ein Bild von den Realitäten dieses bisher wenig bekannten Lagers machen können - nicht zuletzt auch, um die bedeutenden kulturellen Leistungen der Lagerinsassen zu würdigen.

Le but de ce site est de prendre contact avec les familles des prisonniers allemands, autrichiens, hongrois, ottomans, alsaciens-lorrains... qui ont été internés, pendant la Première Guerre mondiale, dans le camp de l’Ile Longue (Finistère).

Ludwig Kuppenheim
Article mis en ligne le 27 février 2020
dernière modification le 30 mai 2021

par Jean-Louis Spieser, Sabine

« J’ai deux amours : mon pays [la France] et Pforzheim »
Ludwig/Louis Kuppenheim

Entre 1914 et 1919, l’Allemand Ludwig Kuppenheim a été interné en France. En 1982, c’est le citoyen français Louis Kuppenheim qui est mort à Sainte-Maxime. Il vivait en France depuis 1928. Il avait été déchu de sa nationalité allemande vers 1937 parce que sa famille avait des racines juives [1]. Louis Kuppenheim a combattu l’Allemagne aux côtés des Français, ce qui lui a évité d’être assassiné par les Nazis.

Entre 1914 et 1919, quelque 5 000 hommes issus d’une puissance de l’Axe ont été retenus prisonniers dans le camp de l’Île Longue ; à partir de la mi-1916, il ne s’est plus agi que de civils. L’Association Île longue s’est donné pour mission de faire des recherches sur l’histoire de ce camp. Les témoignages laissés par les internés jouent un rôle important, mais leur quête relève de la proverbiale recherche d’une aiguille dans une botte de foin. Si l’on est chanceux on retrouve des descendants et si l’on est encore davantage, on trouve encore dans ces familles des lettres, des dessins, des photos voire des journaux intimes remontant à l’époque du camp.

Je suis tombée sur Ludwig/Louis Kuppenheim en menant des recherches sur des descendants éventuels de prisonniers originaires du Pays de Bade, où j’habite moi-même. Il y a eu plusieurs étapes : j’ai adressé d’abord un courrier au bureau de l’État-civil de Pforzheim, puis je me suis rendue aux archives de cette ville. J’y ai trouvé mention d’archives familiales en Suisse. Les services de la population de Muri et de Berne ont transmis ma demande à la préfecture de Berne-Mittelland. De là, elle a été transmise à Caroline Kuppenheim à Genève. J’ai obtenu de sa part les « Souvenirs » que Ludwig/Louis Kuppenheim avait rédigés en 1971, dans lequel, entre autres, il évoque sommairement les cinq années qu’il avait passées comme interné civil en Bretagne, et l’Île longue s’est avérée être un de ses lieux de détention. Les archives de la Légion Étrangère à Aubagne ont également livré des informations importantes.

Ludwig Bernhard Fritz Kuppenheim est né le 21.06.1891 à Pforzheim. La famille Kuppenheim, établie depuis des générations dans le nord du Pays de Bade, était connue pour ses ateliers de bijoux et d’argenterie (aujourd’hui encore Pforzheim reste le centre allemand de la création joaillère). La famille avait beau avoir des racines judaïques, elle n’en était pas moins « parfaitement assimilée. [...] Moi-même je reçus la confirmation protestante dans la Schloßkirche (une église de la ville) à l’instar de mes parents et de mes sœurs, tous baptisés. » [2]

Pour les Kuppenheim, la France ne représente pas « l’ennemie héréditaire » [3]. Depuis 1900, l’entreprise possède une filiale à Paris au 67 de la rue de Richelieu, et, à partir de 1911, au 77 de la rue des Petits-Champs (et plus tard dans la rue Volnay) ainsi qu’un atelier dirigé par Moritz, l’oncle de Ludwig. D’autres ateliers se trouvent dans la partie française des Vosges.

Lors de l’exposition universelle de 1900, l’entreprise Kuppenheim obtient une médaille d’or pour un coupe-papier [4].

Ludwig Kuppenheim accompagne ses parents lors de leurs fréquents voyages à Paris. Dans ses « Souvenirs » il note : « Ces séjours parisiens furent finalement déterminants pour le reste de ma vie. » [5]

Par ailleurs, lorsque la guerre a éclaté, l’entreprise a été « placée sous séquestre », [6] (c’est-à-dire mise sous tutelle précise l’auteur) ; ce n’est que longtemps après 1920 que le magasin a repris une certaine importance. » [7]

Ludwig Kuppenheim n’est pas un bon élève. Il arrête la scolarité avec l’équivalent français du brevet des collèges.

Le séjour qu’il effectue ensuite à l’Institut Le Rosey au bord du lac Léman lui permet de consolider sa connaissance de la langue française ; il écrit : « Pour la première fois, j’avais des amis et des camarades de beaucoup d’autres pays et je fus influencé par la façon de vivre de nombre de ces étrangers. » [8]

Il enchaîne avec un stage à Londres dans l‘entreprise Lacloche Frères puis il fréquente le Commercial College de Liverpool. Après ces différentes étapes, Ludwig Kuppenheim parle parfaitement le français et l’anglais.

En 1909/1910 il doit faire le service militaire. Il se retrouve à « Kolmar et Neu-Breisach » [9] et termine comme sous-officier de réserve. Il commente ainsi cette période de sa vie : « Je suis très heureux que le service militaire appartienne au passé, car j’ai vécu la discipline et les façons de faire prussienne comme quelque chose d’atroce. » [10] Après cela, Kuppenheim travaille dans l’entreprise paternelle ; en 1912, il effectue un séjour en Espagne, où il travaille à Bilbao, Grenade et Madrid et apprend à démarcher des clients potentiels ; « Avec mes 4 langues, c’était très intéressant à faire ». [11]

Lorsqu’en 1914 éclate la première guerre mondiale, le jeune homme de 23 ans se trouve depuis un an à New York. Il y travaille comme « représentant et comme vendeur » pour le compte de l’entreprise familiale. Pour lui qui maîtrise plusieurs langues et connaît plusieurs cultures, et qui, de plus, hait l’armée, retourner en Allemagne pour s’y engager n’est pas une démarche allant de soi et la décision qu’il est amené à prendre n’est pas vraiment la sienne.

« J’étais à New York à me demander si je devais rentrer ou bien rester aux États-Unis. Mais comme mon père et mes oncles s’engageaient tous comme sous-officiers, je me suis finalement senti obligé d’envisager le voyage du retour au pays. Mais par quel moyen ? » Une note manuscrite dans la marge de ses « Souvenirs » précise la raison pour laquelle son père s‘était empressé de s’engager : « Père ardent patriote, nationaliste allemand ; pour des juifs baptisés, presque pas moyen de faire autrement. » [12]

Kuppenheim se résout donc, comme beaucoup d’autres, à traverser l’océan sur le Nieuw Amsterdam, un navire battant pavillon neutre (celui des Pays-Bas), censé accoster dans un port neutre. Il note sommairement : « Le vapeur [...] mit toutefois le cap sur la rade du port français de Brest en Bretagne. Tous les ressortissants d’une puissance ennemie [...] furent débarqués. [13]

C’est le début de cinq années d’internement, d’abord dans le Fort Crozon (« [...] C’était une belle saloperie… ») [14], ensuite, d’après ses « Souvenirs », dans le port de Brest à bord du Jean Bart, un bateau de commerce réformé [15]. « Ce fut déjà mieux » [16], note-t-il, ensuite dans le camp de l’Île Longue. « À cet endroit-là, le séjour ne fut pas désagréable » [17].

Ludwig Kuppenheim dans le camp de l’ Île Longue
La fiche individuelle précise : « aspirant »
Source : Archives Départementales du Finistère, Quimper, photo (9 R 30)

Comme d’autres internés, Kuppenheim souffre de l’oisiveté et cherche un moyen d’y remédier : « On ne pouvait pas obliger les civils que nous étions à travailler. Cette oisiveté était très pesante pour la majorité des internés, et nombreux furent ceux (et je fus l’un d’eux) qui se portèrent volontaires pour travailler. On nous mit à la disposition du « Bataillon d. Travailleurs Étrangers » à Brest. Mon travail consistait à traduire et à préparer des documents en français concernant le bataillon. En plus de cela, je m’occupai aussi (j’étais de longue date passionné par le sport) de l’aménagement d’un terrain de sports pour la pratique du football et du tennis et de la mise en place d’une cantine pour Allemands, prisonniers militaires et convalescents. » [18] [19]

Pour Didier Cadiou de l’Association Île Longue, ce dernier point est intéressant. Normalement les internés civils qui travaillaient étaient employés sur l’Île longue même, mais toutes les indications de Kuppenheim pourraient très bien aussi se rapporter à l’Île Longue. Des « prisonniers militaires », il n’y en avait plus dans le camp depuis 1916. Mais comme une partie des prisonniers se considéraient eux-mêmes comme des prisonniers militaires, l’expression employée trouverait là son explication.

L’installation et le financement du terrain de sports que mentionne Kuppenheim est un sujet abordé par l’Inselwoche, le journal du camp, censuré par les autorités, mais publié par les détenus eux-mêmes : « La souscription pour l’installation du nouveau terrain de sports atteint à la date du 1er décembre 1915 la somme réjouissante de 654,50 francs. Si l’enthousiasme des travailleurs volontaires ne faiblit pas, nous aurons bientôt à notre disposition un terrain de sports adapté à tous nos besoins. » [20]

Les éditions suivantes de l’Inselwoche publient, presque sous la forme d’un mini feuilleton, la liste alphabétique des donateurs avec le montant de leur contribution respective.

La première publication de ce genre paraît dans le N° 25 de l’Inselwoche, à côté d’autres annonces d’ordre général. [21] Le nom de Kuppenheim apparaît dans le numéro suivant, suivi de la somme de 10,00 francs. [22]

Collecte pour le terrain de sports – Liste de H à R
3ème colonne, 4ème rang à partir du haut : Kuppenheim, 10 .-
Source : Insel-Woche Première Série N°26, 19.12.1915, page 3 (extrait)

Après la guerre

En 1928, Kuppenheim ouvre à Paris une entreprise d’import-export dans le domaine de la joaillerie, de l’horlogerie et des accessoires. En souvenir du prénom du grand-père, l’entreprise porte le nom de Louis Kuppenheim. En 1929, il déménage à Paris ; sa mère le suit en 1930 (son père s’était suicidé en 1925). À côté de cela, il représente l’entreprise pforzheimoise Kuttroff Frères, pour le compte desquels il démarche les horlogeries de Besançon et environs ainsi que des grossistes en bijoux et bracelets-montres dans toute la France. Il est employé par cette entreprise jusqu’en 1939, malgré l’interdiction du gouvernement nazi d’avoir des représentants de commerce juifs [23]. En 1934 il est tiré du lit par la Gestapo, alors qu’en compagnie de sa mère qu’il est en train de rendre visite à l’entreprise Kuttroff Frères ; les deux Kuppenheim sont sommés de quitter l’Allemagne dans l’heure. S’ils ne sont pas arrêtés sur le champ, ils ne le doivent qu’à la haute considération dont jouit la famille Kuppenheim. À Strasbourg, ils franchissent la frontière proche. Les réunions touchant à l’entreprise ne se tiennent plus qu’en France [24]. La même année, Kuppenheim se fait enregistrer comme entrepreneur en France.

L’enregistrement dans le registre de commerce
Certificat de l’enregistrement dans le registre de commerce le 09.08.1934, établi par le tribunal de commerce de la Seine le 05.08.1947.
Source : documents personnels de la Famille Kuppenheim

En 1938, la sœur de Kuppenheim s’enfuit d’Allemagne en France, après avoir été contrainte de divorcer de Bruno Widmann, son conjoint « arien ». Les trois Kuppenheim, Ludwig, sa mère et sa sœur, se partagent un logement au 288 de la rue Vaugirard. Kuppenheim écrit : « Depuis 1937 environ j’étais apatride et, en tant que tel, je bénéficiais de la protection de la France et [je] possédais le passeport rattaché à ce statut. Je m’étais d’emblée déclaré prêt à m’engager dans la Légion Étrangère en cas de guerre. » [25]

La déclaration de Ludwig Kuppenheim
Source : documents personnels de la Famille Kuppenheim

En 1939 ils quittent leur logement parisien et louent une petite maison à Antibes dans le sud de la France, région dans laquelle Kuppenheim a des amis.
Le 1er septembre éclate la seconde guerre mondiale. Presque aussitôt Kuppenheim entre dans la Légion Étrangère [26]. Pour sa protection on lui donne un faux patronyme ainsi qu’une fausse nationalité ; les lieux de naissance et de résidence sont modifiés. Il devient Louis Noël, ressortissant helvétique, natif de Lausanne et domicilié à Dakar.

La notice personnelle de Ludwig Kuppenheim
Fiche individuelle de Ludwig Kuppenheim à la Légion Étrangère, page 1
Source : Archives de la Légion Étrangère, Aubagne
La notice personnelle de Louis Noël
Fiche individuelle de Louis Noël à la Légion Étrangère, page 1
Source : Archives de la Légion Étrangère, Aubagne
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Ludwig Kuppenheim en uniforme de la Légion Étrangère
Louis Kuppenheim en uniforme de la Légion (photo non datée ). Le képi blanc permet de reconnaître un membre de la Légion étrangère.
Source : Archives privées de la famille Kuppenheim

Il écrit : « Je [...] me suis engagé sur le champ, comme je l‘ai noté plus haut, pour 5 ans, car j’estimais que la guerre durerait au moins aussi longtemps. [...] À l’époque, j’avais 48 ans et je n’étais guère plus apte à être affecté au front. [...] Je n’ai jamais quitté le 2.R.E.C (2ème Régiment Étranger de Cavalerie) au sein duquel j’ai d’abord été secrétaire puis interprète. J’ai effectué une quantité de campagnes avec les unités les plus diverses. [...] » [27]

Médaille coloniale de la campagne de Tunisie
Médaille coloniale agrafe « Tunisie 1942-1943 » n°56234 du 18/5/46
Cette médaille distingue L.K. pour sa participation à la campagne de Tunisie (17.11.1942- 13.05.1943). La victoire des troupes alliées à l’issue de cette campagne provoqua la capitulation des puissances de l’Axe (Allemagne, Italie, Japon).
Source : Archives centrales de la Légion Étrangère, Aubagne

« En septembre 1945, soit au bout de 6 ans, je fus libéré des obligations militaires à Sidi Bel Abbes, puis démobilisé à Marseille. » [28] [29]

En 1945, il retrouve sa mère à Antibes ; quant à sa sœur Hilde, elle avait été arrêtée le 22.08.1942 et déportée à Auschwitz où elle a été assassinée le 02.09.1942, après avoir transité par les camps français de Compiègne et de Drancy.

« Ma sœur, enregistrée comme Allemande, dut faire face à d’énormes difficultés ; elle séjourna par ex. un court moment dans un camp d’internement ; elle put être remise en liberté parce que ma mère réussit à l’en faire sortir grâce à mes papiers militaires. Jusqu’en 1942, je lui rendis régulièrement visite pendant mes congés. À partir de 1942, l’intégralité de la France fut occupée par les Nazis. Ma mère put se cacher dans une cabane de bergers isolée près de Plassecasier (Plascassier, note de l’auteure) et s’en sortir indemne. Ma sœur en revanche fut arrêtée et déportée à Auschwitz après avoir transité par Compiègne ; il s’avéra par la suite qu’elle y fut assassinée par les Nazis. » [30] [31]

Liste des déportés sur laquelle figure Hilde Kuppenheim Widmann
Liste des déportés transportés au camp de concentration d’Auschwitz le 9.2.1942. Le nom de Hilde, la sœur de Kuppenheim apparaît sur la première ligne de la page 2 sous la forme « Widman Kuppenheim Ilde »
Liste de transport du camp de Drancy au camp de concentration d’Auschwitz 9.2.1942 1.1.9.9./11188553 ITS Digital Archive, Arolsen Archives
Acte de disparition de Hilde Kuppenheim Widmann
L’« acte de disparition » est l’équivalent d’un certificat de décès pour une personne dont on ne connaît ni la date ni les circonstances de la mort.
Source : archives municipales de Pforzheim : Institut für Stadtgeschichte, B41-124

En compagnie de sa mère il retourne à Paris. À partir de la mi-1947, leur adresse est 94 rue de Sèvres. Avant cette date, ils sont hébergés par des amis. Le 10.09.1947 Louis Kuppenheim obtient la nationalité française.

Attestation de naturalisation française de Ludwig Kuppenheim
Certificat de naturalisation française de Louis Kuppenheim du 10. September 1947
Source : Archives privées de la famille Kuppenheim

Louis Kuppenheim travaille de nouveau jusqu’en 1968 dans le commerce des montres et des bijoux (entre autres pour l‘entreprise Kuttroff de Pforzheim, qui deviendra Unidor) jusqu’à ce qu’il se retire à Sainte-Maxime où il a des amis et où vit son filleul.

Deux membres de la famille Kuppenheim furent assassinés par les Nationaux-Socialistes et trois autres se suicidèrent (par ex. pour échapper à la déportation). D’autres parvinrent à s’enfuir outre-mer (leur fuite prit souvent des allures de longue errance de port en port car de nombreux pays refusaient d’accorder un visa d’entrée aux fugitifs juifs. Seuls quelques-uns survécurent en Allemagne.

À Pforzheim, l’histoire des Kuppenheim s’est arrêtée. Hormis le nom d’une rue, une plaque commémorative et des Stolpersteine [32], plus rien ne rappelle leur souvenir.

Louis Kuppenheim n’est pas retourné habiter en Allemagne mais toute sa vie il est resté étroitement lié avec sa ville natale, dans laquelle il se rend en 1976 et en 1981. Cet attachement, il l’exprime dans une lettre adressée à Willy Weigelt, le maire de Pforzheim de l’époque.

Extrait d’une lettre,
datée du 1er mai 1973, de Louis Kuppenheim au maire de Pforzheim
Source : Stadtarchiv Pforzheim – Institut für Stadtgeschichte, B41-124

J’aimerais remercier ici pour leur soutien :

  • Annette Nußbaum des archives municipales de Pforzheim,
  • les employés et employées du service de la population de Muri (Suisse),
  • Roberto Bernasconi du service de la population de Berne (Suisse),
  • les employés et employées de l’office des successions de Berne (Suisse),
  • Daniela Schwarz et Brigitte Steiger de la préfecture de Berne-Mittelland (Suisse),
  • les archivistes de la Légion Étrangère d‘Aubagne (France),
  • Bianka Geißler des Archives Arolsen (centre de documentation, d’information et de recherche sur la persécution national-socialiste),
  • Magnus Schlecht, rédacteur en chef de la Pforzheimer Zeitung
    ainsi que
  • Didier Cadiou et Bernard Jacquet de l’Association Île Longue 14-18.

Sans la générosité de Caroline Kuppenheim de Genève, qui en plus d’avoir eu la gentillesse de me confier les « Souvenirs » rédigés par Ludwig/Louis Kuppenheim, m’a aussi adressé de nombreux autres images et documents importants ainsi que ses encouragements, cet article n’aurait pas pu voir le jour.