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Le camp d’internés 1914-1919
Le camp d’internés 1914-1919

Dieser Internet-Auftritt verfolgt das Ziel, möglichst viele Informationen über das Internierungslager auf der Ile Longue zusammenzustellen, damit Historiker und Nachkommen der Internierten sich ein Bild von den Realitäten dieses bisher wenig bekannten Lagers machen können - nicht zuletzt auch, um die bedeutenden kulturellen Leistungen der Lagerinsassen zu würdigen.

Le but de ce site est de prendre contact avec les familles des prisonniers allemands, autrichiens, hongrois, ottomans, alsaciens-lorrains... qui ont été internés, pendant la Première Guerre mondiale, dans le camp de l’Ile Longue (Finistère).

Le docteur Krahnstöver, médecin de marine sur le Vaterland
Article mis en ligne le 11 mai 2017
dernière modification le 12 mai 2017

par Annie, Ursula

Le service du docteur Krahnstöver, médecin de marine sur la ligne du paquebot transatlantique Vaterland, vaisseau amiral de l’armateur allemand Hapag au début du 20ème siècle, fut de courte durée et riche en aventures.

Postkarte des Transatlantikliners VATERLAND der deutschen Reederei HAPAG in Hamburg (privat)
Carte postale représentant le paquebot transatlantique VATERLAND de l’armateur allemand HAPAG à Hambourg (collection privée)

Le [Vaterland, navire le plus grand et moderne de l’époque, quitta le port de Hambourg le 14 mai 1914 sous le commandement du commodore Hans Ruser assisté de quatre capitaines supplémentaires pour effectuer la traversée inaugurale à destination de New York, avec escales à Southampton et Cherbourg. Les passagers qui avaient réservé sur cette traversée [1], environ 1600, se laissèrent gâter par le confort que cet hôtel de luxe flottant leur offrait, car il s’y trouvait aussi un restaurant Ritz-Carlton. Le docteur Krähnstöver et deux autres médecins étaient chargés de veiller sur la santé des passagers. La traversée se passa sans incidents sauf dans l’étroite Baie d’Hudson où, à cause de certaines difficultés de navigation, le bateau arriva à New York avec quatre heures de retard.

Tandis que le Vaterland venait à peine de s’amarrer au port et que les derniers passagers débarquaient du navire, le vernis à la surface de celui-ci commençait à s’effriter. L’ambiance à bord était explosive parmi une bonne partie des 1234 hommes d’équipage. Les chauffeurs et soutiers se plaignaient de la façon dont ils étaient traités par leurs supérieurs. De plus, les stewards menaçaient de se mettre en grève si leur demande d’augmentation de salaire n’était pas prise en compte. Comme il n’y eut pas de conciliation, les chauffeurs et soutiers se déclarèrent solidaires avec les stewards. La situation empira tant que des fonctionnaires et policiers américains furent appelés pour empêcher les grévistes de quitter le bateau. De nombreux stewards et quelques chauffeurs furent renvoyés dès le retour du bateau à Hambourg. [2]

Les cinq traversées qui allaient suivre de juin à juillet se passèrent plus calmement. Le Vaterland venait à peine d’arriver à New York fin juillet 1914 que la situation générale se dégrada.

Le 1er août, la Ligne-Hambourg-Amérique [3] annula la traversée de retour lorsque la guerre éclata. La situation resta confuse dans les jours qui suivirent. La gravité de celle-ci fut rendue dans un rapport que fit le 3ème officier Fuchs [4] qui, selon son récit, quitta en cachette le navire le 5 août avec la permission du Commodore Ruser et embarqua avec de faux papiers sur un vapeur danois en direction de Hambourg.

Il se manifesta à son arrivée le 27 août au soir et informa la direction de la Ligne-Hambourg-Amérique sur la situation à New York : l’administration de New York ne laisse sortir du port aucune personne en âge d’être appelée sous les drapeaux, le consul allemand à New York refuse les agréments car il y aurait eu 23000 réservistes à devoir soutenir par le consulat ou encore par l’Association allemande. Ceux qui étaient agréés étaient seulement ceux qui pouvaient prouver qu’ils avaient un emploi à terre. Ces personnes devaient toutes immigrer.

Il était clair que le Vaterland allait rester un certain temps à New York et que, de ce fait, la présence de l’équipage entier sur le paquebot n’allait plus être nécessaire ; une partie de l’équipage fut donc licenciée afin d’alléger les finances du bateau.

Le docteur Krahnstöver et les membres de l’équipage, environ 100 personnes, réservèrent leur traversée de retour le 25 août sur le Nieuw-Amsterdam, un navire de la Ligne-Hollande-Amérique, compagnie qui avait pris la décision dès la mi-août d’embarquer de nouveau des passagers allemands.

Le Nieuw-Amsterdam allait toutefois être arraisonné au large de Brest par le croiseur français « Savoie » et tous les hommes, Allemands et Austro-Hongrois, en âge d’être mobilisés, furent arrêtés dont le docteur Krahnstöver. Les détenus furent amenés au fort de Crozon. Le docteur Krahnstöver eut de la chance dans sa mésaventure : il fut relâché, lui et tous les prisonniers ayant prouvé avoir un rang d’officier, après 21 heures de détention dans de mauvaises conditions pour être incarcérés dans la prison de Brest. Deux jours plus tard, on lui fit savoir que, en tant que médecin il allait être libéré selon les termes de la Convention de Genève et qu’il allait être raccompagné sur le bateau.

Le docteur. Krahnstöver relate ces évènements en France dans son rapport qui fut publié le 10 mars 1915 dans la deuxième édition du journal de guerre, feuillet d’information interne de la Ligne-Hambourg-Amérique.

Voici le récit fait par le Dr. Krahnstöver, médecin sur le Vaterland, de ses mésaventures pendant son incarcération en France.

« J’ai quitté le port de New York dans la nuit du 24 au 25 août sur un paquebot hollandais pour rejoindre l’Allemagne en débarquant à Rotterdam. Notre bateau a été arraisonné dans la Manche au large de Cherbourg par le croiseur français « La Savoie » que nous avons été obligés de suivre jusqu’à Brest. Le lendemain, les militaires français ont vérifié l’identité de la plupart des passagers et tous les Allemands et Austro-Hongrois de sexe masculin ont été débarqués en tant que prisonniers de guerre, en tout environ 740 hommes (dont à peu près 100 employés de la Ligne-Hambourg-Amérique). Toute protestation était inutile, les Français ne s’intéressant pas le moindre du monde de connaitre l’âge des hommes ou de savoir qui parmi ces hommes auraient pu être dispensé de se retrouver interné suivant les termes de la Convention de Genève. En début de soirée nous avons embarqué dans plusieurs chaloupes à vapeur et sommes arrivés sur une île où nous avons été reçus devant une haie de soldats, baïonnette au canons. Dans le bourg de l’île, Le Fret, nous avons été partagés en plusieurs groupes et nous avons dû déposer nos bagages dans une maison. Pendant que nous étions en train de le faire, un de nous, un Germano-Polonais qui n’avait pas compris l’ordre donné en français, fut abattu de cinq balles sans autre forme de procès. Je n’oublierai jamais l’impression que ces cinq coups de feu firent parmi nous. Complètement désarmés (on nous avait confisqué couteaux de poche, cannes, parapluies, allumettes) nous civils qui n’avions pas encore touché à une arme contre l’ennemi, enlevés sur un bateau neutre, fait prisonniers sur une mer neutre, nous étions à la merci d’un ennemi qui assouvissait en premier sa haine en faisant couler le sang. Ces coups de feu ne restèrent pas sans conséquence pour les soldats encadrant à droite et à gauche notre colonne, un homme pour trois. Ils semblaient tenir leurs baïonnettes encore plus fermement entre leurs mains, prêts, à la moindre étincelle, à en faire usage. Toute parole que nous essayions d’échanger entre nous était coupée par un « silence » tonné sans ambiguïté. Tout à coup des officiers à cheval firent un bond en avant et commandèrent : « en avant ! » La marche se fit sur une route très abimée et légèrement en côte. Deux jeunes camarades commencèrent par soutenir un vieil homme qui ne pouvait suivre le rythme et pour finir par presque le porter. Il se trouvait à quelques rangées devant moi. J’essayais d’attirer l’attention d’un officier à cheval. « Je n’ai pas de voiture » cria-t-il et s’éloigna. A la fin, après une heure de marche, le vieil homme s’écroula et resta couché sur la route. Nous avons essayé de le relever mais les Français nous en empêchèrent. Après environ une heure quarante-cinq minutes de marche, nous arrivâmes devant un petit fort (qui, comme je l’appris plus tard, s’appelait Crozon) dont les remblais et murs nous entouraient. Notre troupe se rassembla là dans la cour, pendant un certain temps, à côté de deux vieux canons en mauvais état jusqu’à qu’un chariot à deux roues arrive sur lequel était allongé le vieil homme ayant perdu connaissance. Tout de suite après on allait découvrir un deuxième remblai à l’intérieur du fort et on nous conduirait dans une petite cour dont le mur de gauche ressemblait à une façade de caserne. Les portes furent ouvertes et nous rentrâmes divisés par groupes de 65 à 70 hommes par salle dont l’air était étouffant. A peine étions nous rentrés que les portes se refermaient sur nous. Il était environ 9 heures du soir et dans notre prison où aucune lanterne n’était allumée, nous ne pouvions nous orienter qu’à tâtons. Les deux fenêtres existantes étaient barrées de traverses de chemin de fer reliées entre elles comme des tuiles qui se chevauchent si bien que très peu d’air et de lumière passait au travers. Nous nous trouvions dans une casemate en forme de grotte qui avait sur ses côtés à droite et à gauche des rangées de deux couchettes en bois superposées et recouvertes de paille. Il n’y avait même pas d’eau. La seule chose qui faisait partie de l’inventaire en dehors des paillasses était un baquet d’aisance sans couvercle, prévu à un usage commun. Nous avions en plus des rats comme animaux domestiques. Vers une heure du matin, un officier, sous l’éclairage d’une faible bougie, nous fit distribuer une quantité rationnée d’eau et de pain garni de viande en conserve. Ce faisant, il se déplaçait énervé entre nous ici et là, revolver au poing, en nous sommant de nous tenir au règlement, surtout de rester silencieux, car sinon, il aurait à sévir avec la plus grande fermeté. Je remarquais que notre comportement se devait d’être exemplaire pour les Français.

Le lendemain nous avons eu de l’eau et du pain en quantité suffisante, oui, même une soupe de haricots partagée dans trois gamelles. On donna à chacun de nous une cuillère et nous mangeâmes ensemble à 22 par gamelle.

Nous sommes restés 21 heures dans ce trou où l’air commençait à devenir irrespirable à la longue. Les internés des différentes casemates furent amenés et présentés un par un devant les officiers supérieurs, et ceux qui pouvaient prouver qu’ils avaient un rang supérieur dans l’armée allemande furent mis de côté, en tout 32 hommes dont je faisais partie ainsi que 5 autres médecins. Quelques messieurs âgés, dont l’homme maltraité cité ci-dessus, se virent être dirigés directement sur le vapeur hollandais, le reste, environ 690 hommes, fut reconduit vers les casemates. Nous fumes informés par les officiers français, nous les 32 hommes sélectionnés, qu’a à partir de maintenant la condition des autres 690 hommes allait s’améliorer. Ils seraient mieux logés, ils pourraient sortir dans la cour et se promener et pourraient s’approvisionner à la cantine contre paiement. Le ton utilisé par les français était sans comparaison, beaucoup plus doux que le jour précédent.

Dès lors, on nous distribua à nous les 32 hommes, un peu de viande et une soupe à base de riz et on nous reconduisit vers Le Fret toujours sous bonne garde pour prendre là un vapeur qui nous transporta vers la ville de Brest et après avoir débarqué et effectué 20 minutes de marche, nous nous trouvâmes devant la « Maison d’arrêt et de correction ». Par groupe de 8 nous avons été conduits dans une salle qui semblait correcte où chacun trouva un lit, quoique très simple mais propre. On put aussi prendre une douche, ce qui était vraiment nécessaire. L’aimable surveillant de la prison nous approvisionna sans problèmes, contre paiement et amabilités, en cigares et lecture. Notre séjour en prison se passait de telle manière qu’il ne perturbait pas le cours normal de l’établissement. Nous étions enfermés dans des salles et avions le droit de prendre l’air dans la petite cour lorsqu’elle n’était pas occupée par les prisonniers.

On nous informa 48 heures plus tard que nous allions changer d’endroit, et ce au château, où nous trouverions un lieu mieux adapté aux circonstances. La tête haute, on quitta la prison pour se retrouver dans la rue où des soldats nous attendaient pour nous escorter jusqu’au château. Soudain, on nous informa, nous les 6 médecins, que nous allions être libérés suivant les termes de la Convention de Genève et qu’on allait de ce pas nous reconduire à bord du bateau. Ceci se déroula pendant que nos 26 camarades étaient en train d’entrer au château.

A peine étions-nous, nous les 6 médecins, à bord du bateau que celui-ci prit le large et très rapidement, Brest, l’inhospitalière, disparut derrière la côte bretonne à la nuit tombante. Sur le bateau, le médecin de bord me remit la gazette de Brest qui parlait de la guerre. J’y ai lu que, nous les Allemands, nous étions considérés par les Français comme étant les « derniers barbares » et cela me fit rire. Le 8 septembre nous arrivâmes à Rotterdam. C’est seulement là, au Consulat allemand, que nous allions apprendre la vérité sur l’état de la guerre dont nous n’avions pas une idée réelle à cause de la campagne de presse américaine incendiaire.

Artikel aus Kriegs-Zeitschrift der Hamburg-Amerika-Linie Nr. 2 vom 10. III. 1915 :
Von seinen Erlebnissen in französischer Gefangenschaft, Schilderung von Dr. Krahnstöver, Schiffsarzt des D. Vaterland (Hapag-Lloyd AG, Hamburg)
Article n° 2 du 10.III. 1915 provenant du journal de guerre de la Ligne Hambourg-Amérique :
Témoignage du docteur Krahnstöver, médecin sur le Vaterland (Hapag-Lloyd AG, Hambourg) sur ses aventures vécues pendant son internement en France.

Membres de l’équipage du Vaterland dans le camp d’internement de l’Île-Longue

Le docteur Krahnstöver rapporte qu’il se trouvait entre autre, sur l’ensemble des hommes fait prisonniers sur le New Amsterdam, environ 100 membres de l’équipage du Vaterland. Ceux-ci ont été internés ensemble avec d’autres prisonniers en novembre dans le camp de l’Île-Longue qui entre-temps avait été construit par les prisonniers.

Les noms de ces membres d’équipage ne sont pas donnés. On retrouve uniquement le nom d’un de ces prisonniers sur les 100 cités dans le fichier du camp d’internement de l’Ile Longue comme étant formellement membre de l’équipage du Vaterland : Richard Beyer, né le 13 avril 1881 à Schwerin, « directeur sur Vaterland ».

Le commodore Ruser avait envoyé par courrier à la Hapag une liste de l’équipage licencié [5], mais celle-ci ne désigne que la qualification et non le nom. En comparant les qualifications avec les données des internés sur leur métier dans le fichier du camp de l’Île-Longue – et en considérant le lieu donné- on peut faire des recoupements mais pas de déclarations exactes sur les internés car il y eu encore d’autres bateaux qui restèrent bloqués à New York avec des membres d’équipage voulant également rentrer en Allemagne.

Les qualifications suivantes se trouvent aussi bien dans le fichier du camp que dans la liste du commodore Ruser : deux capitaines (capitaines au long cours), deux officiers, un télégraphiste, des ingénieurs, des électriciens, des mécaniciens, des machinistes, des charpentiers, des jardiniers, un premier maître d’hôtel, des stewards, des matelots et ouvriers.

Un bibliothécaire qui était également employé à la grande bibliothèque du Vaterland se trouve également dans la liste du commodore Ruser. Il pourrait s’agir de Otto Albert Löwe (né le 10 novembre1889) ayant donné comme domicile et lieu de séjour Hambourg et New York. Il y avait quatre autres bibliothécaires internés à l’Île-Longue ce qui explique pourquoi la bibliothèque de l’île était dirigée professionnellement et qu’elle allait devenir un centre de culture et de formation permanente [6] au cours du temps.

Parmi les 100 membres de l’équipage du Vaterland il y avait également des musiciens d’orchestre. Theodor Hommes relate dans son récit d’internement que « aussi la chorale du bateau le « Vaterland » en faisait partie ». [7]

Dans le fichier du camp on retrouve sept musiciens qui avaient été fait prisonniers sur le New Amsterdam. Trois d’entre eux ont donné Hambourg comme domicile, lieu de séjour : Gustav Blunk, né le 11 septembre1887 à Hambourg, professeur de musique, domicilié à Hambourg ; Martin Noack, né le 30 octobre 1888 à Dresde, pianiste, domicilié à Hambourg ; Richard August Christophe Tegge, né à Francfort le 23 décembre 1887, musicien, domicilié à Hambourg. D’après le fichier du Comité international de la Croix-Rouge, [8] on apprend que Richard August Tegge (nommé « Fritz ») se trouvait à bord du Vaterland, les deux autres musiciens n’y figurent pas. Cependant, il est probable qu’il s’agisse de Martin Noack et Gustav Blunck, membres de l’orchestre du Vaterland. Tous les trois, musiciens de la première heure, sont cités de façon explicite dans la brochure « La Musique dans le camp d’interné civils de l’Île-Longue » : « assez rapidement, un petit orchestre à cordes allait se réunir et ferait entendre son art pour des occasions particulières, ce qui nous réjouirait d’autant plus car ses membres s’avéraient être d’excellents musiciens d’ensemble au fur et à mesure du temps » Le violoncelliste, M. Gustav Blunck, le pianiste, M. Martin Noack et le bassiste, M. Fritz Tegge seraient ultérieurement les piliers fondateurs de l’orchestre de concert ».

En juin 1915, Martin Noack fondait un orchestre à cordes portant son nom et vendait les billets de concert et les abonnements dans la baraque n° 9. Il émit le souhait ou il eut l’idée d’acheter un piano. Quelques internés enthousiasmés par la musique créèrent un comité d’achat du piano, firent un plan de financement, firent rentrer les fonds et achetèrent à la mi-février 1917 un piano à Brest pour la somme de 1000 francs. Les différents concerts du dimanche de l’orchestre Noack et de l’ensemble de l’orchestre à cordes furent donnés au profit du comité d’achat du piano.

Programmblatt einer Veranstaltung des Klavierausschusses
« Konzert der vereinigten Streichorchester zu Gunsten des Klavierfonds », 21. April 1917 (Sammlung Hans Baehr)
Affiche de programme
Manifestation du comité d’achat du piano « Concert de L’ensemble de l’orchestre à cordes au profit du fond d’achat du piano », 21 avril 1917 (Collection Hans Baehr)

Malgré les nombreux flous, une chose est sûre : les membres de l’équipage du Vaterland, en particulier les musiciens, ont permis de faire rayonner la vie culturelle dans le camp d’internement de l’Ile Longue et de rendre la vie des internés un peu plus supportable.