Les commandants successifs du camp de l’Île Longue sont : Alleau (jusqu’en août 1916), puis Henri Juhel (jusqu’en mai 1919), puis Eugène Coffec (jusqu’en octobre 1919) et enfin Victor Rault. L’adjudant Mauroux fut là depuis le début jusqu’en janvier 1919.
La presse
L’administration du camp veillait à ce qu’aucune publication ennemie n’y pénétrât. En revanche, et aussi surprenant que cela puisse paraître, les prisonniers pouvaient acheter une petite quarantaine de journaux à la coopérative, y compris des journaux britanniques ou américains. Il y en avait pour tous les goûts :
- L’Action Française
- L’Assiette au beurre
- Atlas de Guerre
- L’Auto
- Baïonnette
- Le Bonnet Rouge
- Correspondance d’Orient
- La Croix
- Daily Mail
- L’Echo de Paris
- L’Economiste Français
- Excelsior
- Fantasio
- Le Figaro
- France et Maroc
- Le Frou-Frou
- L’Homme Enchaîné
- L’Humanité
- L’Illustration
- Information
- J’ai vu
- Je sais tout
- Le Journal
- Journal des Débats
- Lecture pour tous
- Le Matin
- Miroir
- New-York Herald
- L’Œuvre
- L’Opinion
- Le Parisien
- Pays de France
- Le Petit Journal
- Le Petit Journal Illustré
- Les Petites Femmes
- Revue des Deux Mondes
- Sur le Vif
- La Victoire
L’argent
Afin de rendre les évasions plus difficiles, l’administration du camp interdisait aux prisonniers de disposer d’argent français. Ceux qui en possédaient devaient le remettre au directeur du camp qui leur donnait en échange des bons qui n’avaient cours qu’à l’intérieur du camp.
Voici le premier bon de cinq francs, P.G. signifie « Prisonniers de Guerre » :
Les dimensions des bons de 1 franc et 2 francs sont d’environ 30 x 30 millimètres, ils sont cartonnés. M.I. signifie « Ministère de l’Intérieur » :