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Le camp d’internés 1914-1919
Le camp d’internés 1914-1919

Dieser Internet-Auftritt verfolgt das Ziel, möglichst viele Informationen über das Internierungslager auf der Ile Longue zusammenzustellen, damit Historiker und Nachkommen der Internierten sich ein Bild von den Realitäten dieses bisher wenig bekannten Lagers machen können - nicht zuletzt auch, um die bedeutenden kulturellen Leistungen der Lagerinsassen zu würdigen.

Le but de ce site est de prendre contact avec les familles des prisonniers allemands, autrichiens, hongrois, ottomans, alsaciens-lorrains... qui ont été internés, pendant la Première Guerre mondiale, dans le camp de l’Ile Longue (Finistère).

Espaces ouverts
Article mis en ligne le 15 janvier 2019
dernière modification le 14 janvier 2019

par Gérard
Utilisation des espaces ouverts avant la construction du terrain de sport

Le concept original du camp ne prévoit pas de grands espaces ouverts. Le seul grand espace entre les bâtiments fonctionnels de la zone d’entrée et les rangées de baraques est fortement limité dans son utilisation par les deux latrines et les citernes. Les internés essaient aussi d’utiliser cette zone d’une manière ou d’une autre, mais en fait il n’y a pas d’espace utilisable disponible.

Jeu de balle entre la cantine et la caserne 41 et 42

Terrains de sport et jardins

Lors de la construction du camp, il est décidé de laisser un espace libre au centre équivalent à l’espace de douze baraques. Cela crée deux espaces ouverts de 50 m x 30 m. Les deux surfaces sont relativement planes. La zone nord est immédiatement divisée en petites parcelles et utilisée pour la culture des légumes. La zone méridionale est aplatie et utilisée pour les activités sportives. Mais en tant que terrain de football, elle est trop petite. Les internés essaient donc de faire approuver par l’administration du camp un projet de construction d’une plus grande installation sportive au sud-ouest du camp. La zone appartient à la zone louée par les militaires pour le camp. L’autorisation est finalement donnée à la fin du mois d’octobre 1915, à condition que les détenus paient les coûts de cet élargissement. Dans le camp une sorte de collecte est effectuée, ce qui donne plus de 600 francs. Ceci permet d’effectuer les travaux nécessaires. L’argent est principalement destiné à la construction d’une double clôture et de deux portes à travers la double clôture existante pour relier le camp et les terrains de sport. Les travaux commencent en novembre 1915 et durent jusqu’au printemps 1916.

Utilisation de l’espace ouvert avec terrain de sport

Le terrain de sport s’étend sur une superficie de près de 1 hectare. Un terrain de sport d’une longueur d’envi-ron 100 m et d’une largeur de 50 m sera construit. Il a des dimensions standard. Autour de la place il y a encore assez d’espace pour les spectateurs ou comme piste de course. Il y a deux courts de tennis au nord-ouest du terrain de sport. Ils sont suivis d’un jeu de quilles et d’un espace de gymnastique. Les travaux de construction, en particulier le nivellement, sont effectués par les personnes internées elles-mêmes.

Au fil du temps, cinq clubs de football et trois clubs de hockey sont créés sur l’île Longue. Les clubs de football ont chacun jusqu’ à cinq équipes de football, y compris des équipes de vétérans. Jusqu’ à 10 % des internés jouent donc au football. En plus du football et du hockey, il y a aussi la possibilité de jouer au base-ball et au fistball. Le nombre d’équipes de football permet l’organisation de championnats réguliers. Les résultats sont publiés dans le journal du camp. Indépendant de leur appartenance à un club, on organise aussi des matchs opposant des internés de l’Île Longue et ceux venus d’Uzès.

Match de football sur le terrain de sport

Des « Jeux Olympiques » sont organisés à la Pentecôte 1918, avec des matchs de football, de tennis, de hockey et de fistball. Il y a aussi des démonstrations de gymnastique et d’athlétisme. Comme le petit terrain de jeu entre les baraquements n’est plus nécessaire, il est également transformé en petits jardins potagers. D’autres jardins sont aménagés entre les baraquements.

Voies

Comme le camp est construit sur des terres arables, les zones sur lesquelles les internés se déplacent par temps pluvieux sont complètement boueuses en peu de temps. Au fil du temps, des routes et des sentiers seront aménagés de différentes largeurs dans tout le camp ; de larges rues à partir de l’entrée du camp le long des baraques de cuisine, des chemins étroits parallèles entre les rangées de baraques et le long des clôtures, des sentiers entre les baraques.

Hormis les espaces ouverts dans la zone d’entrée du camp on compte, plus de 3 km de chemins de différentes largeurs. Les chemins sont nettoyés, remplis de gravier de différentes gabaries et composés avec du sable. Certains sentiers sont bordés de trottoirs et pourvus de marches pour réduire la pente.

On estime qu’entre 1 500 et 2 000 tonnes de gravier et de sable ont finalement été utilisées. Le gravier provient de la carrière près de la batterie abandonnée au nord du camp, il doit être concassé et écrasé, puis transporté au camp.

Jardins potagers sur l’ancien terrain de jeu, à l’arrière-plan le nouveau terrain de sport
Sentier en terre battue avec bordures et marches à la clôture nord du camp
















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